Dans un contexte de prise de conscience écologique et d’inflation, le secteur des pièces détachées d’occasion pour la réparation et l’entretien des véhicules est en plein essor. Cet article fait le point sur les avantages de ces pièces issues de l’économie circulaire et les acteurs qui se positionnent sur ce marché.
Sommaire
Les pièces de réemploi, une alternative respectueuse de l’environnement
Dans un souci de préservation de notre planète, il devient indispensable de limiter au maximum la production de déchets et de privilégier les solutions durables pour nos équipements. La fabrication de pièces neuves requiert d’importantes quantités de ressources naturelles et de produits chimiques, souvent polluants. Dans cette optique, les pièces d’occasion sont une solution avantageuse :
- Elles limitent la consommation de ressources naturelles et génèrent moins de pollution lors de leur fabrication.
- Issues du recyclage ou de la rénovation, elles évitent le gaspillage et valorisent les matériaux déjà utilisés.
- Elles représentent un choix économiquement et écologiquement responsable pour la réparation ou l’entretien diagnostiqué véhicules.
L’évolution réglementaire favorable aux pièces d’occasion
Depuis le 1er janvier 2017, la législation française impose aux professionnels du secteur automobile d’informer leurs clients sur l’existence de ces pièces détachées d’occasion lors de leurs opérations de réparation ou d’entretien, conformément au décret n°2016-703 du 30 mai 2016. Ainsi, les consommateurs sont davantage sensibilisés à cette alternative écologique et peuvent choisir en connaissance de cause.
Des économies significatives pour les automobilistes
Outre leur intérêt écologique, les pièces détachées d’occasion offrent des tarifs bien plus attractifs que les pièces neuves. Elles coûtent entre 30 et 75% moins cher que leurs équivalents neufs, ce qui permet aux automobilistes de réaliser d’importantes économies sur leurs dépenses d’entretien et de réparation. Depuis le 1er janvier 2023, les équipementiers peuvent également produire et commercialiser des pièces de carrosserie visibles (comme les ailes, capots, pare-chocs, vitres, phares et rétroviseurs), auparavant réservées aux constructeurs automobiles.
L’émergence de nouveaux acteurs sur le marché
Plusieurs entreprises se positionnent désormais sur ce secteur prometteur :
- Back2car est la première marque à proposer des processus industriels de fabrication pour les pièces d’occasion depuis septembre 2013.
- La société Internationals Multiservices offre également des pièces détachées de qualité comparable à celles vendues dans les casses automobiles françaises.
Trouver la bonne pièce d’occasion : des précautions à prendre
Au vu de l’offre croissante, il est parfois difficile de s’y retrouver. Avant toute nouvelle acquisition, il est essentiel de :
- Vérifier la compatibilité entre la pièce recherchée et le véhicule concerné.
- S’informer sur l’état et la qualité de la pièce (provenance, entretien, usure…).
- Privilégier les enseignes reconnues et réglementées pour plus de garanties (comme la certification, la possibilité de retour, le service après-vente…).
Néanmoins, il n’est pas conseillé d’acheter toutes les pièces d’usure pour un véhicule dans une casse automobile.
Le choix des pièces détachées d’occasion : un enjeu crucial pour l’avenir
Face aux défis environnementaux qui nous attendent, il est primordial de repenser nos modes de consommation et d’adopter des solutions plus durables. Les pièces détachées d’occasion sont une réponse pertinente à ces exigences et contribuent ainsi au développement d’une économie circulaire profitable à tous.
En somme, tant du point de vue écologique qu’économique, les pièces détachées automobiles d’occasion apparaissent comme une solution avantageuse pour les consommateurs, et leur essor s’inscrit dans une dynamique positive pour notre planète comme pour nos portefeuilles.